Des incidents ont éclaté, mercredi 20 janvier dans la soirée, dans une cité de Woippy en Moselle après une manifestation en hommage à trois jeunes, dont un est mort, après qu'ils ont été éjectés d'un scooter volé lors d'une course-poursuite avec la police municipale mercredi en début de nuit. Lire la suite l'article
Vers 21 heures, des gendarmes mobiles, en position devant un commissariat de cette commune de 15 000 habitants située à proximité de Metz, ont été caillassés et ont répliqué en tirant des grenades. Au moins quatre voitures et un autobus ont été incendiés, une école et des cabines téléphoniques ont été saccagées au cours de ces incidents qui se sont terminés vers 23 heures lorsque les forces de l'ordre ont dispersé avec des chiens les attroupements qui s'étaient formés dans le quartier du Roi, l'une des vingt-deux zones urbaines sensibles de la Moselle.
Cette dispersion a duré une vingtaine de minutes dans un quartier sans éclairage public et dont de nombreux habitants étaient aux fenêtres. Peu auparavant, environ deux cents personnes s'étaient recueillies en silence à l'endroit où, la nuit précédente, trois jeunes d'une vingtaine d'années, fuyant la police municipale, avaient été projetés avec une extrême violence sur la chaussée après un virage manqué.
UN JEUNE EST MORT, DEUX SONT DANS UN ÉTAT CRITIQUE
L'un d'entre eux, Malek Saouchi, 19 ans, de Woippy, est mort sur le coup, la boîte crânienne enfoncée. Les deux autres, Nabil Boufia, 19 ans, de Metz, et Joshua Koch, 20 ans, de Woippy, se trouvaient toujours dans un état critique au CHU de Nancy-Brabois, jeudi aux premières heures. Sur une banderole blanche sommairement accrochée à une clôture, on pouvait lire 'Hommage à Malek, espoir pour Joshua et Nabil' tandis que plusieurs bouquets jonchaient le trottoir où des cierges avaient été allumés sous le grésil.
Les trois jeunes gens roulaient 'sans casque, sans papiers et à une vitesse excessive' sur le scooter 'qui était non éclairé et qui, comme cela devait être déterminé plus tard, était signalé volé depuis décembre', a déclaré mercredi le procureur de Metz à des journalistes. 'Ces jeunes étaient connus des services de police', a-t-il précisé. 'Les policiers qui ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l'enquête ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance', a poursuivi le magistrat.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Les trois jeunes gens roulaient "sans casque, sans papiers et à une vitesse excessive" sur le scooter "qui était non éclairé et qui, comme cela devait être déterminé plus tard, était signalé volé depuis décembre", a déclaré mercredi le procureur de Metz à des journalistes. "Ces jeunes étaient connus des services de police", a-t-il précisé. "Les policiers – qui ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l'enquête – ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance", a poursuivi le magistrat.
"Quelque 800 mètres après le début de ce 'suivi', les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage", "ils ont percuté le trottoir" et un lampadaire, a-t-il encore précisé. "Il n'y a pas eu de choc entre le scooter et la voiture de police", a assuré le procureur, ajoutant que "l'état des deux véhicules, qui ont été saisis pour être expertisés, semble corroborer cette version". "Les policiers ont respecté les consignes qui leur avaient été données pour ce type d'intervention", selon François Grosdidier, député-maire (UMP) de Woippy. Pour le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC), les policiers "ont agi avec un professionnalisme et un sang-froid exemplaires". Dans une lettre adressée à M. Grosdidier, le SNPM a prévenu que ces fonctionnaires ne sauraient "se retrouver au banc des accusés pour avoir fait leur travail".
L' Article est tiré du journal le monde
A croire que la connerie est cautionée par l'état qui autorise une manifestation sachant trés bien que çà allait dégénérer
et puis c'est devenu coutumier de mettre les policiers en gardes a vue comme des vulgaires voyous mon point de vue çà va faire 3 CONS en moins , c'est clair , j'attends la même chose à TOULON car nous avons aussi ce même genre de PIGNOUFS